Datant du XIIème siècle, les remparts de la ville sont inscrits à l’inventaire des Monuments Historiques.

La forme circulaire des rues contournant le centre historique donne un aperçu des anciennes fortifications qui s’étendaient sur plus d’un kilomètre. Des tours jalonnaient le parcours jusqu’au château des Guilhem, perché sur la colline du Puech Castel.

Les remparts étaient percés de quatre portes dont la première, la porte Saint-Paul, était située à l’entrée de la rue Fernand Pio, à côté de la fontaine du Griffe. Les trois autres portes, porte de Rougas, Portal Naou (Porte Neuve) et porte de la rue Bozène, sont encore visibles. Les habitants ne furent autorisés à ouvrir des portes et des fenêtres dans les murs d’enceinte qu’après la seconde moitié du XVIIIe siècle. Longtemps laissés à l’abandon, la nouvelle municipalité en 2020 a décidé de lancer un programme de restauration et valorisation des portes de la ville.

Porte du Rougas : elle permet le passage vers l’ancienne voie de communication, rue Rougas. Sur la place de Rougas une petite fontaine, aménagée au XIXème siècle, est alimentée par l’eau de la Fontaine de la Ville toute proche.

Porte Bozène : Le passage de la cité médiévale à l’ancien faubourg de la Frégère s’opère par la Porte Ouest dite « Porte Bozène », autrefois bordée d’un fossé. Des trois portes toujours visibles, elle présente encore son aspect d’origine. Dans sa partie supérieure on peut voir l’ouverture où passait le chemin de ronde.

Tour Embouriane :  une des tours du rempart de la ville située rue Embouriane près de la porte de Rougas.