Energie


  • Pourquoi éteindre l’éclairage une partie de la nuit ?

    6 bonnes raisons pour l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit :

    1. Réaliser des économies budgétaires

    • 20% [1] : c’est la part de l’éclairage public dans les dépenses énergétiques d’une commune ;
      • 50% [2] : c’est la part de l’éclairage public dans la consommation d’électricité de la commune ;
      Dans le contexte financier actuel contraint, la question de l’extinction nocturne de l’éclairage public devient fondamentale. Celle-ci représente un fort gisement d’économies financières simple à mettre en place. En éteignant 5 à 7 h par nuit on peut réaliser jusqu’à 50% d’économie sur la facture d’électricité.

    2. Limiter la consommation d’énergie

    • Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les déchets toxiques,
      • Pour préserver les ressources naturelles et diminuer la dépendance aux sources d’énergie importées (pétrole, uranium, gaz, etc...),
      Un potentiel de 40 à 75% d’économies d’énergie est dès aujourd’hui possible en modernisant les installations et en paramétrant une extinction nocturne.

    3. Protéger la biodiversité

    Un environnement nocturne est essentiel pour toutes les espèces, notamment parce qu’il contribue à leur bon fonctionnement physiologique et à leur rythme biologique. Éclairer la nuit a donc un effet néfaste sur la faune et la flore. Le développement des éclairages publics participe à la destruction et à la perturbation du cycle de reproduction de certaines espèces nocturnes tout en les rendant plus vulnérables face à leurs prédateurs.

    4. Garantir une meilleure qualité de nuit et protéger la santé humaine

    L’alternance jour-nuit est essentielle aussi pour l’homme. L’être humain est un animal diurne, qui a un rythme biologique bien défini : actif le jour et se reposant la nuit. Pour être en bonne santé, ce rythme doit être respecté. Il faut donc prévenir les lumières intrusives la nuit.

    5. Préserver le ciel nocturne

    Les halos lumineux qui entourent les communes trop éclairées limitent l’observation du ciel.

    6. Pour respecter la loi

    La pollution lumineuse est prise en compte aux yeux de la loi. Des dispositions législatives et réglementaires ont été promulguées pour limiter les nuisances lumineuses et leurs effets [4]. « Les émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entraînant un gaspillage énergétique ou empêchant l’observation du ciel nocturne feront l’objet des mesures de prévention, de suppression ou de limitation » [5].

    Bon à savoir :

    L’éclairage public n’a aucune incidence sur la baisse de la criminalité et de la violence. 80 % des vols et agressions ont lieu en plein jour [6].
    86 % des Français se disent prêts à accepter d’éteindre l’éclairage public inutile en milieu de nuit [7]

    Pour aller plus loin : Le site du Jour de la Nuit vous propose une information de qualité ainsi que des documents types pour encourager et faciliter l’extinction de l’éclairage public.
    http://www.jourdelanuit.fr/

     

     

    Consultez le document de HERAULT ENERGIE présentée lors de la réunion publique du 22 mars 2022

    Pour tout complément d'information :  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    Pour signaler un problème d'éclairage, utilisez l'application ILLIWAP

     --

     

    [1] [2] D’après l’ADEME.

     [3] D’après les bilans énergétiques réalisés par le PNR auprès de 13 communes.

    [4] Parmi les principales, la loi n°2009-967 du 3 août 2009 dite Grenelle 1, la loi n°2010-788 de juillet 2010, l’article L 538-1 du code de l’environnement ou encore le décret n°2011-831 du 12 juillet 2011.

    [5] D’après l’article 41 de la loi n°2009-967 du 3 aout 2009 dite Grenelle 1

    [6] D’après l’Observatoire National de la Délinquance et des Ripostes Pénales (ONDRP)

    [7] D’après une enquête Harris Interactive de la Fondation européenne pour le climat, CESE, 12/06/2013.